Liane Ströbel

Facetas del Verbo / Les Facettes du Verbe

9783631697924

Introducción/ Introduction (Liane Ströbel)

Primera parte

Este volumen es el resultado de un proyecto sobre temas verbales realizado en el Departamento de Lingüística Románica de la Universidad Técnica de Aquisgrán, inspirado en las experiencias obtenidas en los cursos de lingüística y de práctica del idioma. El libro pretende ser un instrumento útil para el no iniciado ofreciendo un acercamiento didáctico a los grandes temas de la gramática española y francesa. Intenta dar explicaciones de fenómenos sincrónicos que permitan ampliar y profundizar los conocimientos sobre los diferentes temas lingüísticos tratados. No es objetivo de este compendio mostrar los diversos tópicos tratados a través del acopio de datos y referencias bibliográficas, sino presentarlos en forma comprensible con el intento de familiarizar a los estudiantes con las estructuras gramaticales en cuestión. Por eso, hemos optado por mantener en la exposición y la dicción de esta edición el carácter propio de las diferentes contribuciones para así subrayar el potencial de los diferentes enfoques. Además, esta obra no intenta ser completa, sino plural y adaptada a los intereses de los estudiantes y quizás también de los docentes de las dos lenguas románicas tratadas.

Los trabajos se reparten en cuatro capítulos en español y cuatro capítulos en francés. En la primera parte, en español, a través de un enfoque diverso, se explican procesos gramaticales que a primera vista podrían parecer extremadamente simples o incluso ya conocidos, pero que desvelan una gran complejidad teórica y descriptiva que pide una exposición didáctica diferente; de allí que cada capítulo contenga un apartado dedicado a la ilustración, la ejemplificación y la aplicación de los principales pilares de la lengua española.

Vicente Ballero Flores presenta en su contribución „Gráfica intuitiva en el paradigma verbal español“ una vista global sobre el sistema temporal y modal castellano reemplazando la explicación metalingüística por el uso sistemático de elementos gráficos. Su enfoque se basa en dos presupuestos teóricos: la intuición y el „priming“. El primer concepto nace de una lectura inconsciente de los indicios acumulados por la experiencia; el otro, el „priming“ puede ser de nido como la chispa que inicia un proceso de significación. Ambos ayudan a visualizar la concepción y estructura interna de la gramática española y a evitar potenciales interferencias entre el español y otras lenguas.

El artículo de Helene Rader „Las perífrasis verbales a través de los tiempos – formación, historia y delimitación explicadas para hablantes maternos del alemán“ trata un tema esencial en la investigación de la enseñanza de ELE (Español Lengua Extranjera). La autora busca, en su contribución al tema, ilustrar desde un enfoque didáctico el contraste morfosintáctico de las mencionadas construcciones analíticas del español con sus correspondientes traducciones alemanas. En el artículo se realiza un análisis diacrónico sobre el fenómeno de la evolución de los tiempos compuestos desde el latín. Además, se ilustran tanto la formación como el uso de las perífrasis verbales.

Maite Maiztegi Arenaza en su artículo „No es lo mismo ponerse malo que volverse malo – la expresión del cambio en español“ presenta un enfoque similar realzando, eso sí, la diferencia semántica entre verbos que los hispanohablantes acostumbran a elegir según el cambio a expresar (instantáneo, permanente, gradual, de estado o situación, radical, etc.). Debido a los grandes problemas que tal elección supone para aquellos estudiantes de ELE cuya lengua materna solamente dispone de un verbo para expresar cambio („werden“ en alemán, “to become” en inglés, “devenir” en francés, “diventare” en italiano, etc.) la autora se centra en los posibles aspectos combinatorios representando los cambios implicados mediante ilustraciones de orientación cognitiva.

Manuel Rivas González en su artículo „Indefinido e imperfecto para alemanes que estudian Hispánicas“ describe el trasfondo de problemas que esconde la elección entre estos dos tiempos del indicativo en la lengua española. El autor intenta facilitar la comprensión de algunos matices a través de ilustraciones y tablas re exionando igualmente sobre la simetría/no-simetría entre los tiempos simples y compuestos del sistema verbal español.

Deuxième partie

Ce volume est le résultat d’un projet sur les thèmes à propos des verbes, réalisé à l’institut de linguistique romane de l’Université technique d’Aix-la-Chapelle.
L’ouvrage est inspiré d’ expériences réalisées lors de cours de linguistique et de pratique de la langue. Le but de ce volume est de présenter la grammaire sous une forme accessible et de familiariser les lecteurs avec une approche des structures grammaticales en question. Le livre est un instrument utile pour les étudiants, il leur offre une approche didactique des grands thèmes de la grammaire française et espagnole. En outre, il permet d’accroitre et d’approfondir les connaissances déjà acquises en fournissant des explications de phénomènes synchroniques déterminés. A noter que ce tour d’horizon ne prétend pas être complet, mais plutôt pluraliste et adapté aux intérêts des étudiants et des professeurs de langues romanes. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de maintenir le caractère individuel de chaque proposition et d’ainsi souligner le potentiel didactique des différentes perspectives.

L’ouvrage se compose de quatre chapitres en français et de quatre chapitres en espagnol. La partie en français est consacrée au potentiel fonctionnel du verbe. Souvent considéré comme élément pivot dans le processus de composition sémantique, imposant certaines contraintes au reste de l’énoncé, le verbe -dans ses emplois divers et ses fonctions nombreuses (grammaticale, stylistique et pragmatique) – présente un intérêt particulier pour le linguiste.

La première contribution, de Michel Favre, intitulée « Le passé simple, le passé composé et l’imparfait en français », met l’accent sur les points communs et les différences entre ces trois temps verbaux. Après une définition des notions d’aspect, de contexte et de cotexte, suivie d’une présentation des usages les plus courants (la progressivité pour le passé simple [PS], l’aspect d’accompli du passé composé [PC], la description et l’habitude dans le cas de l’imparfait [IMF]), l’auteur attire l’attention sur les emplois non standards : les notions d’arrière-plan ou même itératives du PS, la connexion du PC, grâce à sa nature analytique, avec la situation discursive et une interprétation du sens forain, de l’atténuation et de la modalité pour l’IMF.

Dans sa deuxième contribution « Le passé simple et la notion de vérité générale », Michel Favre met en relief le fait que même si le passé simple est connu pour exprimer une action ou un état en rupture avec le moment de l’énonciation, il possède également la capacité de prolonger cette même action ou ce même état au-delà du présent avec l’aide d’adverbes, tels que toujours, jamais, ou souvent. De plus, par son ancrage dans le passé, il va contribuer à exprimer avec d’autant plus de profondeur et d’intensité une idée qui peut également se véri er dans le présent et aussi dans le futur. Ainsi vole-t-il la vedette au présent ou du moins a-t-il la possibilité de rivaliser avec lui sur un plan sémantique, là où il ne serait pas forcément attendu

Hervé Sanson explore dans sa contribution intitulée « Valeurs du participe présent dans l’œuvre d’Assia Djebar » les modalités d’emploi du participe présent dans deux œuvres de l’écrivaine algérienne d’expression française Assia Djebar: Femmes d’Alger dans leur appartement (1980) et L’Amour, la fantasia (1985). En accentuant, par la position réfléchie des participes, leur caractère épiphanique et le geste d’assomption qu’ils expriment, Djebar met l’accent sur la fonction stylistique du participe présent qui s’ajoute à ses trois emplois essentiels: l’atemporalité, l’apersonnalité et la dynamicité (illustrées par Soga (1975) dans « Les valeurs expressives du participe présent » et Arnavielle (2003) dans « Le participe, les formes en –ant : positions et propositions »).

Alexandra Pereira Martins, quant à elle, tente d’analyser dans son article « L’emploi des verbes performatifs – L’exemple de « J’aime » dans les réseaux sociaux » le potentiel pragmatique des verbes à travers une étude sur le contexte communicatif et l’(inter)action sur Facebook basée sur la théorie des actes de langage. À l’aide de déclarations comme « Like us on Facebook » et « J’aime », elle montre la dimension linguistique de la performativité verbale dans le cadre de ce réseau social.

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